Le molusque joyeux

Deux réflexions sur le chemin ce matin : pourquoi j'achète autant de livres ? je dois en avoir au moins 200 d'avance que je ne pourrai lire car le flot est continu. Est ce un besoin de jouissance immédiate, l'envie de combler le manque de livres de ma jeunesse ou la reconnaissance à ces pages qui ont fait que pour certains je suis un garçon intelligent et cultivé. S'ils savaient les cons à quel point les arbres cachent un désert en pleine expansion...

Autre point, en dévorant le Hussard de A Perez Reverte dans le métro, m'est venu l'idée que je partais "en vrille" quand je ne lisais plus.. les mots sont ma libido mais peuvent-il remplacer le toucher et le parfum d'une femme ? Surtout si elle est un peu salope, oiseau de nuit, garçonne et étudiante dans l'âme...

Comment gérer son blog ? Faut il y aller tous les jours ? Je ne sais mais j'ai toujours autant de mal à écrire... Eternelle frustration de ne pouvoir voir de ses yeux les nuances de sa pensée. Mon silence est la conséquence de ma remise au boulot. Le meilleur de moi s'est exprimé pendant ces quelques jours ; mais attention aux vieux démons... Combien de temps cela va-t-il durer ?

La voix sublime de Pascale Clarke en fond me donne des picotements : ah combien de fois je me suis masturbé en imaginant la prendre contre un mur... et visiblement la chose l'a taraude...

Sentiment d'échec l'autre jour lorsque deux personnes dont le métier est d'observer les enfants ont constaté que mon absence était lourde pour deux de mes enfants. L'absence est compensée par une sur-représentation de la mère. Les enfants sans parler sentent les choses et vont à l'essentiel. Mes enfants seront ils normalement structués ?  Est il déjà trop tard ? Comment être un modèle lorsque j'ai été sevré de modèle ?

La cadre de travail conditionne-t-il l'éfficacité économique ? Je n'avais pas spécialement d'idées sur la question, moi qui ai toujours bossé dans des "bouges" (merci Hugues) mais là que c'est agréable d'avoir des vrais et vastes bureaux. J'en deviendrai même important...

Malgrés ma lacheté et mon inconstance, il faut bien reconnaître que ma "bonne étoile" ne m'a jamais laché. Fasse que cela dure et que mes proches ne souffrent pas de mes conneries. Malgrès la fuite et mes absences, je les aime tellement ; c'est ce que je me suis dit l'autre soir en voyant Nath pleurer sous la peur que je ne l'aimais plus. Il faut que je sois "taré" pour la faire souffrir volontairement, plus par égoisme que par sadisme. Quelle femme quand même alors qu'elle pourrait être "peinarde" en épousant un garçon de son milieu. Cela me renvois à ma destinée sur cette terre et au rôle que je dois avoir. Pourrais je laisser une trace?

Lessivé, il n'y a pas d'autre mot ; mais satisfait car j'ai bossé sans relâche aujourd'hui. Il faut dire qu'avec notre déménagement lundi, je n'ai pas trop le choix. Pas trop inspiré ce soir. En faisant les cartons , je ne puis que constater mon mélange entre ma vie privée et la pro, vu le nombre de papiers que j'ai retrouvé. Le tout est assez flippant quand je vois le nombre de courriers perso non ouvert pendant l'année 2002. Cela frise l'irresponsabilité totale !!! C'et bien un de mes trait fondamental...

Enculés de banquiers ;  70 euros de réduction par mois sur mon emprunt, cela fait vraiment pas lourd même en multipliant par 17 années... et moi qui m'attendais à 300 euros mensuel ; encore un fois je tombe des nues. Quel grand naïf je fais ; va savoir Charles comme dit l'autre pourquoi je ne pense qu'à la plastique depuis deux jours de Natacha Amal ? Elle me fais bander cette conne !!

Tiens un qui n'a pas de pot c'est notre copain Sarko, remarque à force d'étaler son couple comme les Kennedy en public, qu'il ne vienne pas nous jouer le refrain de la vie privée !! Et le tir de barrage commence... Les enfants de Gobbels rentrent en action... Ha tous ces "idiots utiles" ou "bâtons merdeux" expressions du camarade Staline, qui s'ils le pouvaient, ne feraient qu'un référundum avec 2 oui... et bien ce sera NON même si je dois le reconnaître j'ai un peu balancé au début, cause à d'Orcival.

Bonne journée, j'ai dù bosser 8 à 9 heures réelles en gérant la vie quotidienne de l'étage. Je suis épuisé mais relativement serein. Je me demande si ce blog est bien utile après une journée ou j'ai tenu plus ou moins mon rôe correctement. Le blog n'est il pas fait pour ceux qui glande... comme les gens au chômage qui ont qu'une envie : c'est de dépenser pour vaincre l'ennui et se prouver que l'on existe. Un air du jeune crooner Tony Desart me donne envie d'une femme, d'une pute, d'une nympho... Cela me rappelle celle que j'ai tiré vers 7 heures du matin au pied de son escalier en sortant de chez Jean Pierre il y a des mois. Le sexe à l'état d'animalité mélangeant solitude, sueur, urine et foutre ; souvenir génant mais pas désagréable. Combien de temps déjà que je n'ai pas touché ma femme, depuis la naissance de Blandine ? Une fois je crois en 18 mois...

Ma prose passionnera t elle un jour quelque 'un ? Je crois que je le souhaite au plus profond de moi si c'est une femme. Allez un petit coupe de réseau ou ma diction et mon aisance vocale va encore faire des malheurs... C'est fou ce que l'on peux faire avec une simple voix... Elsa, Nina, Eli, Cécile, Laura, Sylvie et Angélique plus la restauratrice Serbe d'une nuit qui aura eu le mérite de m'avoir fait découvrir deux super lieux à Paris. Je ne l'ai jamais rappelé, lâche j'ai été sur ce coup là ; pour une fois que j'assumai mon handicap. Part rapport à ce que j'ai pu lire sur d'autres blogs, je n'ai pas envie de centrer le mien sur mes goûts mais mes attirances culturelles et émotives apparaîtront de-ci delà noyées dans l'exposition de mon égo. Comme le dirai Adeline, "arrête de te masturber..."

Une parole volée ce jour sur TSF de Guy Marchand "je ne suis pas nostalgique, je suis voluptueux".  C'est pour cela que j'aime autant le jazz. et ça m'a bien aidé à bosser ; j'ai du faire 6 heures ce n'est pas suffisant, la flemme me reprend ; je n'aurai jamais dù aller dîner ce soir. Je vais encore m'en sortir en décalent la date de remise des éléments. Encore heureux que je ne suis pas dans une grande structure.. Je prend du plaisir à entretenir mon blog car j'y suis totalement nu, sans masque et rien à cacher. Lorsque j'en aurai écrit des kilomètres, j'irai voir un psy ou un "coaching" et je lui dirai "voilà c'est moi, démerdez vous avec cela."

Cela doit être mon humus catho mais le travail effectué me rend moins pessimiste ; prend ton destin entre tes mains connard et tu décolleras enfin dans la vie. Tu n'auras plus cette impression d'être "bridé"

ça fait trois heures que je devrais bosser. Fajardie et ma flemme habituelle ont encore pris le dessus. Bon je m'y met jusqu'à plus soif. Je dois reconnaître que ça me déplait pas de rester reclus comme cela dans mon bureau ; le hic c'est que j'ai une femme et des enfants mais comment leur apporter quelque chose en ce moment , Seul, les voix anonymes du réseau et quelques filles dans les bars "louches" de Paris m'apportent un semblant d'excitation ou plutôt elles me rassurent... Un psy au secours un psy pourvu que ce soit une femme !!! Allez c'est parti avec TSF en fond...

C'est un peu moins pire, j'ai quand même réussi à bosser 3 heures. Demain il faudrait que je fasse en 10 heures le travail d'une semaine, cela ne me semble pas impossible. Ha si je bougeais plus souvent mon gros cul. Avant de m'endormir, toujours dans mon bureau un peu de Fajardie (le loup d'ecume). Je repense aux jambes de Sophie Marceau dans Anthony Zimmer que j'ai revu pour la seconde fois ce soir au ciné : quel premier plan séquence !!! et quelles pompes !!! Ce doit être des Celine. Les jambes et les attaches m'ont toujours fait "quiffer", pourquoi changerais je à 39 ans ?

Deux heures après je n'ai toujours pas commencé... je me suis laissé porter par les modifications d'apparence de mon blog (pour un résultat consternant ; et dire que je fais des maquettes de journaux !!!) et la lecture souvent passionnante de mes "collègues bliggueurs". Allez Bouge toi le cul Dodo (eh oui c'est mon prénom, Dominique n'étant pas terrible) tu verras... après tu te sentiras beaucoup mieux...

Ce journal me fera-t-il l'économie d'un psy et d'une conversation plus qu'houleuse avec ma femme, mes parents et mes beaux parents...  Je sombre et plus navrant c'est que je m'en fous ou plutôt que je me complait dans cette situation. Où est ma légendaire volonté qui d'ailleurs n'a jamais existé... Je devrais plutôt renommer mon journal le "molusque joyeux..."

Et la "glande" est toujours là, j'ai passé la nuit au bureau à écouter TSF et faire du réseau mais je n'ai pas avancé d'un yota dans ce que je dois faire... Je m'enterre moi même !!!  Dans ce vagabondage, j'ai picorré dans le dernier livre de Pierre Louis Basse une tristesse sublime et un regard sur notre société que j'aurai voulu pouvoir écrire moi même. Si quelqu'un a une recette pour que je puisse me "botter le cul" En ce moment j'écoute un entretien d'Estelle Lefébure, je comprend pourquoi elle ne peux faire que du manuquinat...